Le Do in pour tous !
Issu de la médecine chinoise, le do in (prononcez « do ine »), littéralement le chemin intérieur, est une technique traditionnelle d’auto-massages et d’étirements coordonnés avec la respiration.
En pratique, chacun travaille sur soi par la pression des doigts et mains sur les points et méridiens d’acupuncture, pour faire circuler l’énergie vitale (le Ki), ainsi que le Sang.
Le do in agit comme un auto-shiatsu sur trois niveaux indissociables : il équilibre les fonctions corporelles, régule les émotions, apaise le mental. Une séance régulière apporte ainsi à la fois détente, vitalité, bonne humeur.
Sur le plan théorique, le do in permet d’envisager, au-delà des seuls bénéfices de la séance, dans quelle mesure nous pouvons influencer notre humeur, notre santé, nos relations à notre environnement naturel et humain, et ainsi vivre plus sereinement notre vie.
En effet, forte de plus de 4000 ans d’existence, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) nous offre avant tout les clés d’un art de vivre qui met l’accent sur la prévention et l’harmonie indispensable entre l’homme et l’univers dans lequel il évolue.
Ainsi, loin de se contenter de soigner, la MTC propose d’abord une hygiène de vie et un mode de pensée en étroite relation avec les cycles naturels.
Ces éléments pourront graduellement être abordés au fil des séances et des saisons, pour faire du do in une technique de relaxation active et consciente.
Quelles indications pour le do in ?
Comme le shiatsu, le do in aide à dissiper les manifestations psycho-somatiques du stress quotidien (insomnies, migraines, anxiété, irritabilité…), à réduire les dysfonctionnements physiologiques chroniques (fatigue, digestion difficile, syndromes pré-menstruels, douleurs articulaires et musculaires…).
Il est aussi utile lors d’une période charnière : chocs émotionnels, événements familiaux, trac des examens, phase pré ou post-opératoire, accidents…
Contenu d’une séance de do in en collectif :
– auto-massages, lissages, picorages, frappes légères, pétrissages,
– conscience et utilisation de la respiration,
– étirements,
– courte méditation ou relaxation guidée pour clôturer la séance.
Et des indications sur les points travaillés, sur l’énergie de la saison, tout au long de la pratique.
Je construis chaque séance
pour donner des clés
concernant les soucis
physiques, psychologiques
ou émotionnels courants.
La pratique régulière
permet à chacun.e
de mémoriser et adopter
au quotidien les gestes
et exercices correspondant
à ses propres symptômes.
Jadis, les chinois disaient que les gens qui étaient prêts à mourir ne respiraient que par le nez, tandis que les personnes malades respiraient par les épaules et les gens ordinaires respirent par la poitrine. On disait des sages qu’ils respiraient par le ventre (note : c’est-à-dire le hara) et des maîtres qu’ils respiraient par la plante des pieds.